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Cent et demi : un bilan

Depuis la mise en ligne du Blog en jan­vier 2019, voi­ci donc le 100ᵉ billet. 100ᵉ et demi, pour être précis. 

Temps de mar­quer une petite pause pour une relec­ture de « Malaise dans la culture » (ou dans la « civi­li­sa­tion », comme l’au­ra faus­se­ment tra­duit une cer­taine tra­di­tion) ; l’un des textes les plus sombres, les plus éton­nants, mais aus­si des plus per­son­nels et des plus poli­tiques de Freud. 

Quelques réflexions donc sur la vie, la mort, l’a­mour, la des­truc­tion, la souf­france et quelques autres ques­tions actuelles et inac­tuelles. (Lire la suite … )

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L’odeur du virus

Le virus a‑t-il une odeur ? Bien sûr que non, répon­dra le bien-pen­sant. Et pour­tant, lit-on, il exis­te­rait des chiens qui reni­fle­raient les malades du Covid mieux que tout test chimique.

L’o­deur du virus, c’est donc l’o­deur du malade et l’ef­fluve de la mort. Par le biais des innom­brables dis­cus­sions et débats sur les modes de conta­gion et les répar­ti­tions d’aé­ro­sols, par le biais des mesures de dis­tan­cia­tion et de l’o­bli­ga­tion du port de masque, c’est tout l’i­ma­gi­naire de la peste, du cho­lé­ra et des pires épi­dé­mies de l’his­toire du monde qui est réac­ti­vé par la pro­pa­gande poli­tique et médiatique.

Il semble oppor­tun, dès lors, de revi­si­ter notre pan­dé­mie sous l’angle de l’o­deur de la mala­die et de l’air pes­ti­len­tiel dans notre ima­gi­naire social. (Lire la suite … )

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Les petits arrangements d’un grand dépistage

Dans la com­pé­ti­tion inter­na­tio­nale des meilleurs stra­té­gies anti-épi­dé­miques, le Luxem­bourg fait figure de modèle à suivre. Avec 42,9% d’in­fec­tions évi­tées, le dépis­tage à large échelle aurait per­mis au petit pays d’é­vi­ter une catas­trophe sani­taire et éco­no­mique majeure. C’est du moins ce que pro­clament de manière uni­voque la poli­tique et leurs scientifiques.

Selon le lan­gage mili­taire en vigueur, la Task Force scien­ti­fique gou­ver­ne­men­tale aurait pro­fi­té « de la for­mi­dable oppor­tu­ni­té » de « tes­ter pro­gres­si­ve­ment l’ensemble de la popu­la­tion contre le nou­veau coro­na­vi­rus dans un laps de temps rela­ti­ve­ment court ».

Ain­si, une étude scien­ti­fique des spé­cia­listes de la Task Force, parue en mai 2021, mon­tre­rait que le nombre des cas détec­tés n’a pas seule­ment pu être réduit de presque moi­tié, mais qu’il aurait, en cas de dépis­tage obli­ga­toire, per­mis d’é­vi­ter 82,7 % des cas d’in­fec­tion. Mani­fes­te­ment, la démo­cra­tie nuit gra­ve­ment à la santé.

Qu’en est-il alors de cette science qui informe la poli­tique sani­taire ? Une relec­ture cri­tique de l’é­tude scien­ti­fique et de son contexte révèle une situa­tion un peu plus enche­vê­trée que ne le laissent entendre les défen­seurs d’une poli­tique basée sur les faits. (Lire la suite … )

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L’avenir du futur : sans retour

La ligne direc­trice des mesures sup­po­sé­ment « sani­taires » est clai­re­ment cumu­la­tive : aucune nou­velle mesure, aucun nou­veau masque, test ou vac­cin qui se sub­sti­tue ou rende caduque une mesure pré­cé­dente ou concurrente. 

De fait, toutes les règles, toutes les mesures, tous les inter­dits se com­plé­mentent de manière de plus en plus essen­tielle et s’ad­di­tionnent en un conglo­mé­rat admi­nis­tra­tif de plus en plus confus et absurde. (Lire la suite … )

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L’empire de l’arbitraire

Depuis la pro­mul­ga­tion de l’état de crise au mois de mars, le gou­ver­ne­ment a sou­mis 110 ver­sions de 16 pro­jets de loi rela­tifs à la lutte contre la pan­dé­mie, soit 1,7 pro­jet de loi et 12 révi­sions en moyenne par mois.

Or, les déci­deurs poli­tiques ne pré­tendent même plus étayer leurs légis­la­tions sani­taires sur des résul­tats ou des ‘faits’ scien­ti­fiques bien pré­cis, sur des chiffres concrets ou sur un savoir légi­time. Il semble donc d’ores et déjà admis que la limi­ta­tion voire l’abrogation des droits et liber­tés fon­da­men­tales s’avère poli­ti­que­ment arbi­traire. La nou­velle poli­tique sani­taire cor­res­pond à l’idéal de la poli­tique plé­bis­ci­taire de l’imaginaire popu­liste : les diri­geants décident, le peuple acclame. (Lire la suite … )

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Moral und Beschämung : Unterwegs zur Anomie

Als solche gehört die Pan­de­mie zu der Gat­tung von Risi­ken und Katas­tro­phen, von denen Ulrich Beck schon vor Jahr­zehn­ten fes­thielt, dass sie als unsicht­bare und nicht direkt erfahr­bare Erei­gnisse der Wis­sen­schaft bedür­fen, um erst als Gegens­tand des Bewusst­seins, der Gefah­ren­wahr­neh­mung und der Kom­mu­ni­ka­tion kons­truiert wer­den zu können.

Aber läng­st bedarf das pan­de­mische Kons­trukt nicht mehr nur der Wis­sen­schaft, um Objekt des Bewusst­seins zu wer­den. Mehr noch als durch Wis­sen­schaft wird die Pan­de­mie heute von den tra­di­tio­nel­len und den sozia­len Medien, vom all­ge­genwär­ti­gen Ges­präch, von Debat­ten, Kund­ge­bun­gen, pri­va­ten Pod­casts und Videos her­ges­tellt, und in größ­tem Dur­chei­nan­der an das Bewusst­sein gebracht … (Lire la suite … )

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Les masques du ressentiment

Dans son ana­lyse du mora­lisme de la nou­velle ‘éthique de la res­pon­sa­bi­li­té’ sani­taire, Elsa Gis­quet démasque la gri­mace de la bien­veillance qui se cache der­rière les dis­cours et les pra­tiques de la nou­velle soli­da­ri­té antivirale.
La socio­logue y décèle comme une réca­pi­tu­la­tion des signes de dis­tinc­tion et de ségré­ga­tion sociales, issues des habi­tus de lutte de classe de la bour­geoi­sie. La mora­li­sa­tion des dis­cus­sions sur le port des masques por­te­rait donc les traits de ces stra­té­gies de dis­tinc­tion sociale, issue de la bour­geoi­sie. (Lire la suite … )