Montréal : Éditions Liber, collection « Voix Psychanalytiques », dirigée par Michel Peterson, avril 2013.
Pour avoir souligné les fondements intersubjectifs de la psychanalyse et l’importance de l’envisager comme savoir et pratique interdisciplinaires, Alfred Lorenzer (1922 – 2002) a laissé une marque importante dans la psychanalyse et la pensée allemandes de la fin du vingtième siècle. Son premier ouvrage, Destruction de langage et reconstruction, et la nature de la compréhension en psychanalyse qu’il met au jour, a notamment influencé Jürgen Habermas dans la reconstruction de la psychanalyse freudienne.
Lorenzer y soutient le caractère rigoureusement idiographique de la démarche analytique et entreprend de développer une herméneutique qui tienne compte de sa spécificité, une « herméneutique des profondeurs » reposant essentiellement sur ce qu’il appelle la « compréhension scénique ». C’est ici la première fois qu’on traduit l’une de ses œuvres en français.