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Le paradoxe du féminisme néolibéral

Ces der­nières annĂ©es, la rhé­to­rique des mĂ©dias grand public et des ins­ti­tu­tions inter­na­tio­nales s’est lar­ge­ment rĂ©pan­due : l’une des clĂ©s pour mettre fin aux maux per­sis­tants de l’é­co­no­mie inter­na­tio­nale consiste Ă  Ă©du­quer et Ă  pro­mou­voir les Â» droits Â» des filles et des femmes[…].Cet effort  (Lire la suite â€¦ )

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De la contestation Ă  la rĂ©volution bourgeoise

Dans leur mani­feste du FĂ©mi­nisme pour les 99%, C. Arruz­za, T. Bhat­ta­cha­rya et Nan­cy Fra­ser pro­posent une cri­tique impor­tante du fĂ©mi­nisme de la « deuxième vague Â». Le fĂ©mi­nisme libé­ral, c’est-Ă -dire la variante la plus popu­laire du fĂ©mi­nisme dit de la « deuxième vague Â», Ă©crivent-elles, n’est pas une solu­tion au pro­blème de l’inĂ©galitĂ©, mais fait par­tie du pro­blème de l’inĂ©galitĂ©.
Com­ment donc ce fĂ©mi­nisme a‑t-il fini par faire par­tie du pro­blème qu’il visait Ă  rĂ©soudre ? Pour rĂ©pondre Ă  cette ques­tions, Arruz­za, Bhat­ta­cha­rya et Fra­ser reprennent Ă  leur compte une cri­tique du fĂ©mi­nisme libé­ral contem­po­rain issue du fĂ©mi­nisme mar­xiste …  (Lire la suite â€¦ )