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Le temps des crises (2)

La crise de la moder­ni­té est conçue comme « phé­no­mène social total » en ana­lo­gie avec le modèle médi­cal du moment déci­sif où le malade sur­vit ou succombe.

Dès le XVIIIᵉ se déve­loppent les quatre grandes concep­tions de la crise à tra­vers les­quelles nous inter­pré­tons, gérons et ins­tru­men­ta­li­sons les crises jusqu’à ce jour. 

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La discrimination des bien-pensants

For­mu­ler des cri­tiques à l’en­droit des poli­tiques de san­té semble deve­nu de plus en plus déli­cat. Aus­si est-il deve­nu cou­rant, en réac­tion aux remises en ques­tion de ces poli­tiques, de voir appa­raître les sté­réo­types en vogue (bara­goui­neurs, com­plo­tistes, extré­mistes de droite, etc.) dans la presse ou dans les médias sociaux. (Lire la suite … )

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Le temps des crises (1)

Le début du XXIᵉ siècle a déjà enta­mé ou tra­ver­sé un nombre éton­nant de crises : une crise du ter­ro­risme glo­ba­li­sé, des crises éco­no­miques, une crise éco­lo­gique, des crises migra­toires, des crises de la dette, et main­te­nant une crise sani­taire qui, pro­ba­ble­ment, ouvri­ra à une autre crise éco­no­mique et une autre crise de la dette publique.

Tou­te­fois l’usage infla­tion­naire du terme de « crise » aura éga­le­ment fait qu’il est dif­fi­cile de savoir ce que signi­fie ou à quoi, plus pré­ci­sé­ment, se réfère la notion de « crise ». Une occa­sion, donc de reprendre le fil his­to­rique du concept de crise. (Lire la suite … )

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Cent et demi : un bilan

Depuis la mise en ligne du Blog en jan­vier 2019, voi­ci donc le 100ᵉ billet. 100ᵉ et demi, pour être précis. 

Temps de mar­quer une petite pause pour une relec­ture de « Malaise dans la culture » (ou dans la « civi­li­sa­tion », comme l’au­ra faus­se­ment tra­duit une cer­taine tra­di­tion) ; l’un des textes les plus sombres, les plus éton­nants, mais aus­si des plus per­son­nels et des plus poli­tiques de Freud. 

Quelques réflexions donc sur la vie, la mort, l’a­mour, la des­truc­tion, la souf­france et quelques autres ques­tions actuelles et inac­tuelles. (Lire la suite … )

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L’odeur du virus

Le virus a‑t-il une odeur ? Bien sûr que non, répon­dra le bien-pen­sant. Et pour­tant, lit-on, il exis­te­rait des chiens qui reni­fle­raient les malades du Covid mieux que tout test chimique.

L’o­deur du virus, c’est donc l’o­deur du malade et l’ef­fluve de la mort. Par le biais des innom­brables dis­cus­sions et débats sur les modes de conta­gion et les répar­ti­tions d’aé­ro­sols, par le biais des mesures de dis­tan­cia­tion et de l’o­bli­ga­tion du port de masque, c’est tout l’i­ma­gi­naire de la peste, du cho­lé­ra et des pires épi­dé­mies de l’his­toire du monde qui est réac­ti­vé par la pro­pa­gande poli­tique et médiatique.

Il semble oppor­tun, dès lors, de revi­si­ter notre pan­dé­mie sous l’angle de l’o­deur de la mala­die et de l’air pes­ti­len­tiel dans notre ima­gi­naire social. (Lire la suite … )